Jour un, page une. n°002

Bonjour bonjour à toutes et à tous !

En ce lundi 13 septembre 2021, je vous lis la pr… Attendez… Ca fait presque un an que je n’étais pas passée par ici ?! J’avais migré sur Instagram mais cette fois-ci, c’est ce dernier qui est en stand-by. Manque de temps (j’ai changé de travail), manque d’énergie (j’ai le cerveau encombré) et manque de fleurs (j’ai eu la mauvaise idée d’en mettre sur chacune des photos)… En attendant mon retour sur capridegh.chapitre.23, je vous retrouve un peu ici pour partager avec vous la première page de ma lecture en cours : le premier tome de la nouvelle saga fantastique jeunesse de chez Bayard, Amari et le Bureau des affaires surnaturelles qui sotira le 22 septembre prochain et que j’ai reçu de la part de l’éditeur après une sélection par mail de la part de Babelio.

« Je suis convoquée dans le bureau du principal. Encore ! Dans le couloir, derrière la porte vitrée, la mère d’Emily Grant passe un savon à Mr Merritt. En la voyant gesticuler, on pourrait croire que j’ai commis un crime, alors que j’ai juste poussé un peu fort sa petite princesse, alias Miss Pimbêche. C’est Emily qui m’a provoquée, pas l’inverse. Je n’y suis pour rien si elle a perdu l’équilibre, et si elle est tombée sur les fesses devant tout le monde.
Emily est derrière sa mère, entourée de sa bande. Les filles discutent à voix basse et me lancent des regards assassins. Elles sont impatientes de régler leurs comptes avec moi. Je me renverse sur ma chaise pour ne plus les voir. »

Amari et le Bureau des affaires surnaturelles, B.B. Alston.
Bayard, septembre 2020.

Jour un, page une. n°001

Bonjour, chers lecteurs ! Bonjour, chères lectrices !

J’inaugure aujourd’hui sur LCBEM une toute nouvelle rubrique qui me permettra de partager désormais avec vous les premières lignes de ma lecture en cours. En ce lundi 12 octobre 2020, laissez-moi vous lire la première page de La maison qui parcourait le monde de Sophie Anderson, un roman jeunesse publié chez L’école des loisirs en septembre 2020.

« Ma maison a des pattes de poulet. Deux ou trois fois par an, à l’improviste, elle se lève au milieu de la nuit et quitte le lieu que nous habitons. Elle parcourt parfois cent kilomètres, parfois mille, mais l’endroit où elle s’arrête est toujours le même. Un lieu solitaire et lugubre aux lisières de la civilisation.
Elle se tapit dans les forêts sombres et interdites, elle grince sous le vent glacial de la toundra, elle se cache au milieu des ruines qui bordent les villes. En ce moment, elle est perchée sur une crête rocheuse dans des montagnes dénudées. Cela fait deux semaines que nous sommes là, et je n’ai encore vu personne de vivant. Des Morts, j’en ai vu plein, évidemment. Ils viennent rendre visite à Baba, qui les guide pour passer la Porte. Mais les vrais gens, les gens bel et bien vivants, restent tous dans la ville et dans les villages au fond de la vallée. »

La maison qui parcourait le monde, Sophie Anderson.
L’école des loisirs, septembre 2020.